Le Vendée Globe consiste à faire le tour du monde à la voile. C’est une course mythique qui n’est accessible qu’aux professionnels vu le degré de difficulté du parcours. Les skippers doivent réaliser cette aventure en solitaire, sans escale et sans assistance. Certains surnomment cette célèbre course « L’Everest des mers » tellement elle est extrême.
Vendée Globe : le parcours
Le Vendée Globe exige que les skippers fassent le tour du monde. Le parcours est de 44 996,2 km (24 296 milles). Il faudra descendre l’Atlantique. Les participants doivent ensuite traverser l’océan Indien et l’océan Pacifique. Après, ils doivent refaire le trajet dans le sens inverse. Ils doivent donc remonter l’Atlantique.
Le lieu de départ se trouve aux Sables d’Olonne en automne. Le retour se fera en hivers, au même endroit. La course a lieu tous les 4 ans. Les bateaux utilisés doivent faire 18,28 m de long. Ce sont en général les monocoques qui sont les plus prisés vu leur puissance. Ce genre de navire permet de dépasser 30 nœuds. C’est l’IMOCA qui définit la jauge utilisée par ces bateaux.
Le concept de la course
Le Vendée Globe se fait en solitaire. Il n’y a donc qu’un skipper sur un bateau. Ce sont en général des professionnels qui participent à cette course mythique vue qu’elle se fait aussi sans assistance. S’il y a un problème, les skippers doivent se débrouiller seuls. Ils doivent réparer les avaries par leurs propres moyens. Ils doivent aussi se soigner seuls. En cas de maladie ou de blessure, les concurrents peuvent obtenir une assistance, mais à distance.
L’assistance technique peut se faire également, mais à distance, pour demander des conseils par exemple. La course est sans escale. Une seule escale est autorisée : le retour aux Sables d’Olonne pour des raisons techniques. Il faut le faire au plus tard 10 jours après le départ, mais cela engendrera beaucoup de retard. Après, sachez que les skippers ont la possibilité de faire halte dans une crique par exemple, mais il est interdit de mettre pieds à terre.
Vendée Globe : une course rémunérée
Le vainqueur du Vendée Globe reçoit un trophée qu’il peut garder à vie. Il gagne aussi une prime qui varie d’année en année. Lors de la dernière édition, le vainqueur a remporté 200 000 euros. Les autres touchaient ensuite des primes allant de 140 000 euros à environ 6 000 euros. Après, il y a les gains de la part des sponsors.
Il y a des skippers qui perçoivent dans les 100 000 à 200 000 euros, car les sponsors sont nombreux. Un skipper professionnel qui participe au Vendée Globe dispose de 3 sponsors voir plus en général. Ces derniers rémunèrent les participants et les financent en leur fournissant les bateaux, les provisions, les matériels, etc.